Le Merveilleux: success story d’un gâteau
De par votre lecture assidue, vous connaissez ma position sur l’implantation de concepts étrangers en France. Aujourd’hui, c’est l’inverse dont je vais vous parler: exporter un produit français à l’image traditionnelle et pourtant fashion, à l’étranger.
Le produit? Un gâteau simplement merveilleux à base de meringues et de chocolat. Léger et fondant à la fois, il se déguste aussi bien autour d’un thé, qu’à la fin d’un bon repas.
Le gâteau est réalisé devant le client dans de petits espaces très bien localisés (rues commerçantes), sans place assise (la localisation compense la surface).
Avec 6 déclin
aiso
ns, c’est un magasin mono-produit qui dégage une forte rentabilité, garantie par l’optimisation:
– De l’espace: aucune place assise, une grande vitrine pour voir les produits et leurs confections, surtout de l’extérieur (rue)– Des matières premières : toutes les MP non utilisées pour la confection de ces gâteaux sont reconverties en brioches (cramiques)
– Des employés: rapides, efficaces et serviables, dégageant une excellente impression
– De la clientèle: celle-ci se doit d’être patiente, et se voit souvent condamnée à faire la queue sur le trottoir, créant ainsi un questionnement chez le chaland
Le fondateur? Frédéric Vaucamp, ancien de l’École Lenôtre, qui a revisité ce gâteau traditionnel dès 1985 et l’a commercialisé initialement à Lille. Succès immédiat!
A ce jour, il existe:
– 4 magasins à Paris
– 5 en province
– 1 en Belgique et au Royaume-Uni
Le Merveilleux est un concept intelligent à développer à l’étranger, avec la French Touch qui fait chavirer tous les anglophones! Londres déjà prise, il reste New York…
Si vous ne connaissez pas encore, précipitez-vous!
Il fallait s’y attendre. Le Merveilleux s’exporte à New York, et pas par Fred: « Ô Merveilleux », 1509 Second Avenue (79th Street).